Le restaurant « Freegan Pony », en litige depuis des mois avec la Ville de Paris dont il occupait illégalement un entrepôt, n’est plus un squat: une convention d’occupation va être signée en bonne et due forme pour ce restaurant associatif qui propose un menu à base d’invendus de Rungis, a annoncé la Ville. Cette convention, qui sera votée la semaine prochaine en Conseil de Paris, donne titre d’occupation pendant 24 mois et contre un loyer de 25.000 euros par an aux désormais ex-squatteurs, a indiqué à l’AFP Antoinette Guhl, adjointe EELV en charge de l’économie sociale et solidaire à la maire de Paris Anne Hidalgo.
« C’est une belle initiative qui vient de la société civile, qui est innovante, contre le gaspillage et menant une politique de zéro déchet« , s’est félicitée l’élue, « c’est très bien qu’ils aient accepté cette régularisation« . Le restaurant, situé dans le XIXe arrondissement, près du périphérique, « valorise un espace urbain qui a été délaissé et dans lequel on voit qu’on peut amener un renouveau », dit-elle. L’initiateur des lieux, Aladdin Charni, satisfait de pouvoir rester sur place, a indiqué à l’AFP qu’il allait devoir fermer un temps le restaurant pour pouvoir faire les travaux demandés par la ville.
Il va également « lancer une opération de crowdfunding » pour pouvoir les financer, a-t-il dit. Ce restaurant « freegan » ou « déchétarien », qui propose un menu concocté avec des invendus du marché de Rungis, s’était installé en novembre 2015 dans un entrepôt municipal abandonné, s’attirant les poursuites judiciaires de la Ville. Une opération de rénovation urbaine est néanmoins projetée à échéance du bail et le restaurant devra alors quitter les lieux.
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