On les a vraiment découvert en mangeant. Un truc de fin de conférence où l’on vous sert normalement un kir framboise tiède avec un canapé bourratif et puis là, non. Aux commandes des cuisiniers réfugiés et non pas des réfugiés cuisiniers.
Ils ont été Chefs quelque part en Éthiopie, en Afghanistan, en Syrie ou en Inde, ils ont leurs produits, leurs savoir-faire, leurs recettes et s’emploient, au double sens du terme, à vous faire découvrir leur univers gustatif, donc leur culture.
Les cuistots migrateurs, à l’instar du Refugee Food Festival dont on vous a parlé ici, et là ne relèvent d’aucun coup de com politique, mais de l’intelligence de créateurs d’entreprises. La nuance est de taille. On prend un sujet sociétal, on le regarde du point de vue de la valeur ajoutée et non pas des nuisances sonores médiatiques, on cherche et on trouve la martingale gagnant-gagnant.
Rien de plus, rien de moins pour les fondateurs Louis Jacquot et Sébastien Prunier qui donnent tout pour, in fine, créer de l’emploi tout en positivant une situation pour le moins complexe politiquement et socialement. Alors des cuistots migrateurs, il en faudrait encore un peu plus avec un peu plus de clients pour que Louis et Sébastien démontrent que leur toute petite entreprise, qui a atteint son objectif de 20.000€ de crowdfunding, devienne une PME prête à jouer un rôle encore plus moteur dans l’intégration.
Ça vous dit de participer ? N’hésitez pas, c’est là.
Partagez moi !
Vous pourriez aussi être intéressé par
Ville campagne
La Ferme des croquants, enthousiasmant !
Ville campagne
Venise, ses vignes sans touristes…
Ville campagne Boulangers Boulangères (Épisode 2/5)