Des morilles fraîches à Noël! C’est le rêve qu’a pu exaucer le périgourdin Jean-Pierre Chassagne en s’installant à Marrakech.
C’est à l’occasion de la deuxième édition du trophée MarrakChef, que l’on a pu constater que la gastronomie marocaine n’était plus une succession de clichés couscous / Tajine, mais qu’elle poursuivait aussi une route contemporaine, notamment grâce aux initiatives et au travail souvent acharné de producteurs passionnés. L’événement Marrakchef initié par Ludovic Antoine, propriétaire du Riad Monceau et fervent ambassadeur de la gastronomie marocaine, a permis de découvrir pendant trois jours (12-14 juin) un marché des saveurs qui mettait en lumière, sous les arcades de l’hôtel Naoura Barrière, une sélection de ces initiatives. A l’instar de Jean-Pierre Chassagne, ce périgourdin installé avec son épouse Hassna dans les verdoyantes vallées du Haut-Atlas au sud de Marrakech. Après avoir approvisionné les grandes tables parisiennes, il a choisi de changer de vie et créé il y a cinq ans Champisauvage, une société spécialisée dans la récolte de champignons, de fruits rouges, de trésors truffiers et de tout ce que la nature sauvage de cette région fertile et irriguée par les eaux fraîches de la montagne lui offre au fil des saisons. C’est une aubaine pour ses clients, tant gastronomes que chefs exigeants, mais c’est aussi une contribution à l’essor de l’économie locale grâce à l’embauche de cueilleurs, transporteurs, saisonniers directement ou indirectement engagés dans cette aventure.
Partagez moi !
Vous pourriez aussi être intéressé par
Portrait
Les clés du succès de Pourdebon, la place de marché en ligne
Portrait Le vigneron / la vigneronne du mois
Le b. a. Bia ou pourquoi partir à la recherche du Mècle, Chatus ou Bia, ces cépages oubliés ?
Portrait Boulangers boulangères (épisode 3/5)