Portrait MSC épisode 4

Stéphane Pinto, profession : fileyeur

30.10.17

Fileyeur. Une activité plus que millénaire. Chez les Pinto, on est cuisinier ou marin-pêcheur comme Stéphane. Un métier où un tiers de l’année on commence sa journée à 2 heures du matin et où aimer la mer avec passion n’est pas une option.

Marine Stewardship Council (MSC), ça vous dit quelque chose? On va vous aider un peu. Regardez bien ce label, vous devriez déjà l’avoir repéré, si, à l’instar de Stéphane Pinto, votre bonheur de consommer du poisson rejoint votre souci de ne pas décimer les mers et les océans. Parce que en chiffres, MSC affiche quand même 313 pêcheries certifiées dans 36 pays qui capturent près de 10 millions de tonnes de produits de la mer, soit environ 12% des captures mondiales, excusez du peu. Et pour fêter leur première jeunesse, soit 20 ans à parcourir les mers, on vous propose tous les lundis pendant un mois, de découvrir un(e) militant(e) de la mer, de ceux qui pensent à leurs petits enfants.

Après le chef cuisinier Philippe Hardy, la windsurfeuse Marine Hunter et le photographe Frédéric Briois, aujourd’hui épisode 4 avec Stéphane Pinto, Vice-Président du syndicat Sympa. Non ce n’est pas un gag, c’est bien l’acronyme du Syndicat maritime de la pêche artisanale ! Et il n’a pas manqué, voici quelques mois, d’interpeller les candidats à la présidence sur quelques éléments de son fonds de commerce : la mer. Parce que pour faire vivre sa petite famille et celle de ses confrères, il lui faut du poisson en quantité suffisante tout en respectant les quotas, notamment ceux de la sole qui représentent 80% du chiffre d’affaires des fileyeurs de Boulogne-sur-Mer.

Croire que la politique de la mer est chose simple et qu’un peu de bon sens suffit serait une erreur.  Protéger les océans est devenu une science quasi exacte. On connaît aujourd’hui tous les éléments qui déterminent la survie d’une espèce sur le long terme et Stéphane, fils de pêcheur, sait que la transmission aux jeunes générations est essentielle. Alors Stéphane Pinto est un homme de responsabilité, qui comme beaucoup de fileyeurs emploie deux ou trois pêcheurs et fait en sorte, avec vents et marées, que les consommateurs en aient pour leur goût et la planète pour sa survie.

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