Dominique Royet, est depuis février 2015, la nouvelle directrice générale de Max Havelaar France. Cette alter consommatrice convaincue nous explique pourquoi le label Max Havelaar a un temps d’avance en terme d’innovation.
Aux quatre coins du monde, les initiatives innovantes ne manquent pas. Créatives, elle peuvent aussi être source d’inspiration dès lors qu’elles respectent les hommes et l’environnement … Max Havelaar, cofondé aux Pays-Bas en 1988 par le prêtre ouvrier Frans van der Hoff et l’économiste néerlandais Nico Roozen, promeut depuis près de 30 ans au Nord le label de commerce équitable permettant aux petits producteurs du Sud de vivre de leur travail, de leur garantir un prix minimum, tout en respectant l’environnement. Avec plus de 440 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2015 multiplié par 36 en 15 ans, le label semble avoir de beaux jours devant lui. S’il séduit les consommateurs c’est bien parce qu’aujourd’hui, « … celui-ci est devenu bien sceptique quand aux discours « durable » que peuvent tenir les entreprises. Il a besoin d’être rassuré par des organisations qui ont des cahiers des charges transparents et exigeants. Au-delà du produit, c’est surtout sur la notion de valeurs qu’il faut s’interroger aujourd’hui. » affirme Dominique Royet.
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