Le backloop, le pushloop, le virement des deux côtés, le racing jibe, l’aerial, le tabletop backside, le 360 dans la vague, ça vous parle? C’est le monde de la windsurfeuse Marine Hunter qui y ajoute volontiers la protection des océans, en fêtant elle aussi le 20ème anniversaire de MSC.
Marine Stewardship Council (MSC), ça vous dit quelque chose? On va vous aider un peu. Regardez bien ce label, vous devriez déjà l’avoir repéré, si, à l’instar de la windsurfeuse Marine Hunter, votre bonheur de consommer du poisson rejoint votre souci de ne pas décimer les mers et les océans. Parce que en chiffres, MSC affiche quand même 313 pêcheries certifiées dans 36 pays qui capturent près de 10 millions de tonnes de produits de la mer, soit environ 12% des captures mondiales, excusez du peu. Et pour fêter leur première jeunesse, soit 20 ans à parcourir les mers, on vous propose tous les lundis pendant un mois, de découvrir un(e) militant(e) de la mer, de ceux qui pensent à leurs petits enfants.
Lundi dernier c’était le chef cuisinier Philippe Hardy, aujourd’hui épisode 2 : la windsurfeuse Marine Hunter. Les plus jeunes de nos fidèles lecteurs nous ont bien prévenu, Marine Hunter, c’est d’abord et avant tout un manga avec une héroïne qui envoi des pieds, selon leur expression.
Et c’est vrai que la gamine japonaise sait dompter les héros en jouant alternativement séduction et mauvaise humeur, pugnacité et fragilité, bref, le lot commun du personnage féminin de Manga. Elle a en commun avec notre windsurfeuse un nom qui, traduit de l’anglais, nous amène à les considérer comme des chasseuses marines, acceptons-en l’augure. Néanmoins, notre héroïne à nous sait bien plus que dompter les héros, elle dompte les éléments, dont le vent, qui n’apparait pas toujours comme un allié très docile dès qu’il s’agit des mers. Et l’histoire de Marine est sans doute exemplaire de ce que cette nature là peut opérer comme point de ralliement possible pour ceux qui ne savent pas trop se trouver. C’était le cas de l’adolescente Marine qui entretenait avec la mer un rapport dont elle ne négligeait pas la part loisir / plaisir avant que son frère ne lui enseigne les bonheurs du vent dans la voile. Depuis qu’elle a pris son envol sur la planche, les choses ont changé. Là voilà concentrée, sûre d’elle, confiante, dominant l’océan des deux pieds et des deux mains, comme si sa vie en dépendait.
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