Après notre escapade à Poumarous à la découverte du porc noir de Bigorre, nous avons poursuivi notre chemin, direction Luz Saint Sauveur. Retenez ce nom magique que peut-être quelques aficionados cyclistes, fanatiques du mythique col du Tourmalet connaissent déjà.
Nous sommes dans l’est du Département des Hautes-Pyrénées, et des bergeries du fond des vallées au sommet des meilleures prairies d’herbes sauvages, vous passez de 600 à 1 800 mètres d’altitude dans un paysage exceptionnel. C’est là que vivent des moutons que s’arrachent les meilleurs cuisiniers, produit d’un long travail débuté en 1995 par des éleveurs passionnés.
Il a déjà fallu en effet huit années pour obtenir que le mouton Barèges-Gavarnie obtienne son Appellation d’Origine Contrôlée (AOC), puis encore cinq autres pour qu’en 2008 la reconnaissance européenne soit également accordée avec l’Appellation d’Origine Protégée (AOP). Dans le secteur de la production ovine, cette AOC est tout simplement la première à avoir été reconnue en France et en Europe.
Cette merveille qui ne mange que de l’herbe fraiche et l’hiver les foins et regains récoltés l’été précédent, ne connaît aucun stress au cours de sa vie qui comprend forcément une estive, sauf pour ce veinard de « doublon », mâle castré de 18 mois minimum qui tire son nom de ses deux périodes de grandes vacances.
Nous avons rencontré Marie-Lise Broueilh, Présidente de l’association des éleveurs du pays Toy et l’éleveur Denis Laporte, deux acteurs importants de ce projet exemplaire.
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