Laurianne, nous avait parlé de sa grand-mère qui fait des galettes et qui voulait bien être filmée. Nous sommes donc allés la retrouver à Rennes pour rejoindre ensuite Tréverien, à une bonne demi-heure de là. La maison de Joséphine, la grand-mère, était une ferme, au bout d’une route, dissimulée dans la pénombre au milieu des champs, au milieu du silence.
Laurianne nous avait prévenu. Réveil à 08h30 car sa grand-mère se lève tôt pour faire la pâte. C’est donc à 09h30 que j’ai émergé, je suis pas vraiment matinal. La grand-mère était une petite femme assez âgée et très énergique. Elle parlait avec un fort accent et parfois certains mots nous étaient inconnus. On a pris notre café et quelques tartines puis elle a commencé par faire un far breton.
Laurianne l’aidait, moi je me réveillais et Siméa filmait. On a pris la recette. Puis ça a été au tour des galettes. Elle tenait ses recettes de gens qui les tenaient de la mère d’untel ou de la grand-mère de celui-là. Elles étaient écrites sur un vieux cahier et c’était magnifique. On lance donc un appel solennel à toutes les grand-mères : pensez à vos petits-enfants, écrivez vos recettes !
Elle a fait la pâte et l’a laissé reposer. On a fait un tour dans le potager bien fourni, où l’on a retrouvé le chat … Le père de Laurianne est arrivé pour le déjeuner et nous avons pu goûter à la fameuse galette lait ribot, la complète maison, on s’est régalé ! Le tout était arrosé de cidre, de rosé. On a fini sur le far, du get 27 fait maison et de la liqueur de vieux garçon : un mix de fruits rouges macérés à l’eau de vie. Après cela, la sieste s’est avérée obligatoire … Sim et Laurianne sont allées dans le bourg. Elles ont vu des artichauts en fleur. Question : mange-t-on les artichauts avant ou après la floraison ? Moi au réveil j’ai participé à la cueillette des cerises pour l’eau de vie, les fameuses « roupettes ». Les deux filles sont revenues et nous sommes repartis à Rennes.
On a rejoint notre nouveau covoiturage à Villejean Université : numéro 1 top one covoit, il était vraiment très sympa. Il faisait des audits dans des boites différentes sur la sécurité et l’hygiène et nous a appris que dans le jambon industriel on n’enlevait pas la couenne mais on la rajoutait, sur des blocs énormes de viandes de porc aggloméré… Il nous a aussi parlé des spécialités qu’il aimait bien : la ficelle picarde, la carbonade flamande, le welsh, les rillettes de Touraine et un autre truc que je saurais pas dire parce que malheureusement j’ai perdu mon carnet de notes d’Indiana Jones quelque part entre Rennes et Rouen.
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