En continu brève
Réactions politiques au plan d’action français pour « surveiller » le Ceta
Voici des réactions politiques au plan d’action présenté mercredi par le gouvernement français qui place l’accord de libre-échange UE-Canada (Ceta) « sous surveillance », avec notamment une « forme de veto climatique » ou l’étiquetage de certains produits alimentaires.
Richard Ferrand, président du groupe LREM à l’Assemblée nationale : « Notre démarche consistant à travailler avec transparence et exigence aux côtés du gouvernement a une nouvelle fois montré son efficacité. Les mesures contenues dans le plan d’action sur la mise en oeuvre du CETA répondent pleinement à nos attentes. »
Yannick Jadot, eurodéputé écologiste : « Le plan d’action n’est qu’une suite de dispositifs creux, de voeux pieux ou carrément d’opérations d’enfumage. »
Parti communiste français : « Contrairement aux engagements pris lors de la campagne présidentielle par le candidat Macron, l’exécutif ne renégociera pas le traité de libre échange entre l’UE et le Canada. Pour mettre en oeuvre une sorte de veto climatique comme l’annonce Nicolas Hulot, le plus sûr est de ne pas ratifier le Ceta car le gouvernement ne fera pas bouger le texte d’une virgule. »
Clémentine Autain (députée La France Insoumise) : « Sur la méthode, c’est assez cavalier et particulièrement anti-démocratique : le comité d’experts avec ONG et parlementaires a été convoqué il y a 48 heures, on a découvert le document de propositions à 14h30, après les annonces du gouvernement. Sur le fond, franchement, c’est de la poudre aux yeux. Y compris au sein de LREM, il y a des contestations contre le Ceta car ça pose des problèmes en terme de souveraineté, de respect des accords de Paris, mais aussi pour notre modèle social, l’agriculture française et la santé publique. Le Ceta va continuer à s’appliquer pendant au moins un an avant la ratification promise au Parlement pour plus de 90% de ses mesures et on nous parle de comité de surveillance, de négociations, sans aucune garantie de maintenir nos normes sociales et environnementales, il n’y a rien sur les tribunaux d’arbitrage. C’est le principe même de ces traités de libre-échange qui est contraire à toute logique sociale et environnementale du XXIe siècle ».
Florian Philippot, président du parti « Les Patriotes » : « Certains se réveillent bien tard sur le #CETA, feignant de déplorer les conséquences de la cause qu’il chérisse : notre soumission à l’UE… »
Partagez moi !
Vous pourriez aussi être intéressé par
En continu
Refugee Food Festival revient pour une deuxième édition à Nice
En continu
Prix Coal 2023, une grande édition
En continu