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Les Britanniques s’attaquent au problème des tasses à café jetables
Des députés britanniques ont proposé vendredi de taxer les tasses à café jetables et d’utiliser l’argent ainsi récolté afin d’améliorer le recyclage de ces produits, dont des millions d’exemplaires sont jetés chaque année. Les membres du comité parlementaire d’audit environnemental suggèrent au gouvernement de faire payer 25 pence (28 centimes d’euros) par gobelet, une mesure baptisée « taxe latte », du nom de cette boisson populaire faite avec du café expresso et du lait chauffé à la vapeur.
Les fonds devraient servir à améliorer le recyclage, avec pour objectif de recycler toutes les tasses à café jetables d’ici 2023. Si ce but n’est pas atteint, les députés considèrent que le gouvernement devrait interdire les gobelets jetables. Ils estiment aussi que les fabricants de tasses à café mêlant plastique et papier, difficiles à recycler, devraient payer davantage.
« 2,5 milliards de tasses à café jetables sont jetées au Royaume-uni chaque année, assez pour faire cinq fois et demi le tour de la planète. Quasiment aucune n’est recyclée », déplore la cheffe du comité, la députée Mary Creagh. « Le marché du café au Royaume-uni croît rapidement et nous avons besoin de lancer une révolution dans le recyclage. »
Certaines chaînes se sont attaquées au problème, faisant payer moins cher les consommateurs apportant leur propre tasse, comme Costa (1.500 magasins au Royaume-Uni) ou Pret (329 magasins au Royaume-Uni). Pret vient de doubler la réduction offerte à ses clients, à 50 pence (56 centimes) par boisson, faisant tomber le prix d’une tasse de café à 49 pence (55 centimes d’euros).
Starbucks a également offert une réduction allant jusqu’à 50 pence l’an dernier. « Cela n’a pas fait bouger les choses », commente la marque, dont seuls 1,8% des clients utilisent des gobelets réutilisables. La chaîne a alors annoncé qu’elle ferait payer 5 pence par tasse non réutilisable, mesure qui sera testée à partir de février et pour trois mois dans une vingtaine de magasins à Londres. L’argent sera versé à une association de protection de l’environnement.
Les députés ont eux estimé qu’une taxe est plus incitative qu’une réduction, s’appuyant sur l’exemple des sacs plastiques, devenus payants en 2015, ce qui a réduit leur utilisation de 83% en un an.
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