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Étiquetage alimentaire : l’Assemblée revoit ses ambitions à la baisse
L’Assemblée nationale, qui avait décidé en mai de renforcer l’étiquetage de certaines denrées alimentaires, a revu vendredi ses ambitions à la baisse, lors de l’examen du projet de loi agriculture et alimentation, le gouvernement renvoyant le sujet au niveau européen
En première lecture, au printemps, les députés avaient adopté de justesse, et contre l’avis du gouvernement, un amendement porté par des élus LREM qui prévoyait un étiquetage renforcé pour certaines denrées alimentaires à partir de 2023. Étaient prévues des mentions telles que « nourri aux OGM », le mode d’élevage, l’origine géographique, ou encore « le nombre de traitements par des produits phytosanitaires sur les fruits et légumes frais ». La disposition avait été retirée au Sénat. En nouvelle lecture du texte, le ministre de l’Agriculture Stéphane Travert s’est dit « bien évidemment favorable à la transparence sur l’étiquetage« , mais a affirmé que « cela relève de la réglementation européenne« .
Il a rappelé qu’une expérimentation était en cours sur l’étiquetage et pris l’engagement de « porter cette exigence au niveau européen« . La présidente de la Commission du développement durable Barbara Pompili (LREM), qui avait défendu la disposition en première lecture, a de nouveau mis en avant l' »attente très forte des citoyens » sur la composition de leurs assiettes et leur demande « surtout, de pouvoir choisir« . Mais elle a dit « entendre les arguments » et engagements du ministre. Les députés ont en revanche adopté un amendement LREM prévoyant un étiquetage sur la provenance des huîtres à partir de 2023.
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