En continu brève
Accord agricole : le Brésil autorisé à reprendre ses exportations de viande vers la Chine
La semaine dernière, les abattoirs brésiliens ont obtenu leur sésame pour le marché chinois. Cet accord historique a été finalisé lors d’une rencontre entre les ministres de l’Agriculture des deux pays qui envisagent également une coopération scientifique dans le domaine des OGM. Un accord qui voit scellés les liens entre ces deux géants mondiaux de l’agriculture et de la consommation. Ainsi, les échanges commerciaux entre la Chine et le Brésil ont été multipliés par 25 en un peu plus de dix ans, passant de 3,2 milliards de dollars en 2001 à 83 milliards de dollars en 2013. En 2009, la Chine est même devenue le premier partenaire commercial du Brésil, devant les États-Unis.
« Les deux pays ont signé un protocole sanitaire pour l’exportation de viande bovine brésilienne vers la Chine, autorisant huit établissements brésiliens à commercer avec le marché chinois », précisent les deux parties dans un communiqué commun. Une usine brésilienne a également été autorisée à exporter de la volaille vers la Chine.
Dix-sept autres abattoirs devraient être autorisés à exporter vers l’Empire du Milieu d’ici le mois de juin, « ce qui peut représenter des ventes potentielles de 520 millions de réais (154 millions d’euros) », souligne-ton du côté brésilien. Puissance agricole montante depuis la fin du 20e siècle, le Brésil est en passe de devenir le principal exportateur mondial de viande de bœuf et le premier exportateur mondial de poulets. Mais la Chine, dont les protocoles pour l’importation de viandes sont très rigoureux, avait décrété un embargo sur les viandes brésiliennes en décembre 2012, après la détection d’un cas isolé d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB, ou maladie de la vache folle).
Lors d’un entretien avec son homologue Han Chang, la ministre brésilienne de l’Agriculture, Katia Abreu, a également proposé « un partenariat stratégique dans le domaine de la science et de la technologie afin d’approfondir la coopération sur les organismes génétiquement modifiés dont le Brésil est un champion, notamment pour le soja », poursuit le document. « La seule façon de dissiper les peurs autour des OGM est de faire de la recherche ensemble », a-t-elle fini par conclure.
Partagez moi !
Vous pourriez aussi être intéressé par
En continu
Le Festival des Mets et des Mots à Villers-Cotterêt annonce une première édition prometteuse
En continu
Refugee Food organise un ragoût solidaire pour 200 personnes
En continu Festival