Casse-croûte débarque à Chamonix

 » Comme toujours – et a fortiori dans le contexte présent – il n’est pas facile d’imaginer, de créer et de faire vivre un nouveau festival. Il y a un enjeu de culture et d’incarnation. Elle doit être joyeuse, défricheuse, exigeante, engagée, populaire. » Le festival, imaginé lors d’une série de workshops entre les élu·es et services de la Ville de Chamonix et les équipes d’Arty Farty, était bien sûr de faire ensemble après deux ans de distanciation sociale, de se retrouver dans un territoire à l’imaginaire puissant et de valoriser son patrimoine culinaire et culturel mais aussi de questionner l’idée même de festival.  » Il y a un enjeu d’environnement, et plus encore dans cet espace extraordinaire, dans ce patrimoine naturel et visuel que constitue Chamonix. » explique l’équipe.

Au menu : on se met A table avec des  chef.fes du territoire et de plus loin co-programmés par Andrea Pétrini et Mathieu Rosating-Tayard  : Giuliano Baldessari, Olivier Piras et Alessandra del Favero, Nicolas Darnauguilhem, Manon Bocquentin et Thaïs Gianetti, Luka Gric,  Nadia Sammut,  Guillaume Monjuré. Mais également, des vignerons et vigneronnes du coin, des débats et des rencontres, un documentaire À la recherche du fromage disparu, des lives et des clubs, une cantine du festival et une expo de Julien Mignot (« Tranchants », les chef.fes et leur couteau fétiche), un programme Extra ! avec les habitants, des virées En montagne au plus près de la nature et des repas dans des gites, des cueillettes dans ce paysage incroyable, émouvant, inquiétant parfois – car plus que jamais marqueur impitoyable du réchauffement climatique – de la Vallée de Chamonix. Enfin, pour mixer les genres, une carte blanche au restaurant Les Valseuses featuring Mitsuko et Laurent Garnier en cuisine ! 

Voilà pour quelques ingrédients de ce festival totalement inscrit dans un paysage, avec le Mont-Blanc et ses enjeux en toile de fond. Bref, cinq jours bien remplis pour célébrer la montagne.