Comment réduire le gaspillage alimentaire, à l’heure où le nombre de personnes défavorisées ne cesse d’augmenter? La société Phénix s’est penchée sur la question: depuis 2014, elle met en relation des supermarchés et des associations caritatives. En trois ans, sept millions de repas ont ainsi pu être distribués. De l’invendu au don, Phénix est un bel exemple d’économie circulaire… et solidaire. Jean Moreau, co-fondateur et président de Phénix, nous explique la genèse, le fonctionnement et les projets de Phénix.
Le point de départ de Phénix tient en quelques chiffres:
– Aujourd’hui, plus de 30% de la production alimentaire est jeté. Chaque personne jette environ 25 kilos de nourriture par an, soit une perte de 400 euros pour une famille de quatre personnes.
– En France, 3,5 millions de personnes bénéficient de l’aide alimentaire, via les associations caritatives.
Bref, un énorme gâchis auquel Jean Moreau et Baptiste Corval ont tenté de remédier. Ils se sont associés, en 2014, pour créer Phénix. Aujourd’hui, l’entreprise est présente dans 15 villes et a des antennes au Danemark, en Espagne et au Portugal.
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Gaspillage: Phénix fait son beurre avec les invendus alimentaires
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