Après la Corse, on a expérimenté Marseille. Comme on n’y restait pas longtemps, on s’est concentrés sur le centre. On nous avait dit que Noailles, était le ventre de Marseille, et qu’on pouvait y trouver toute sorte de choses.
Au chapitre des spécialités, la bouillabaisse n’est pas vraiment un plat donné. on a donc décidé d’opter pour la pizza de Chez Sauveur. C’était à Noailles et bon, par la force des choses, on s’est perdus pour trouver la pizzeria. Noailles, de nuit, était un sacré bordel ! Les restes du marché trainaient par terre, il y avait des gens partout, les rues étaient parfois mal éclairées, ça ressemblait pas mal à Barbès mais on s’est senti bien. On a pris une rue, débouché sur un croisement et un peu plus loin, on a trouvé Chez Sauveur inscrit sur un petit immeuble. Rango !
Tout frais, tout bon
L’accueil était plus que sympa, le serveur à moustache qui gérait le premier étage était exceptionnel. On a beaucoup hésité devant la carte, tout avait l’air bon. Notre serveur moustachu nous ventait les mérites du frais et racontait que « les boites ici on les vire à coups de pied au cul ». On salivait devant les plats et les pizzas. Finalement, Siméa s’est décidée pour une pizza roquette-jambon de Parme délicieuse. Une fois la pâte cuite, on ajoutait les ingrédients, carton total ! Elle défonçait ! Pour ma part, ça a été Polpetones siciliennes, recette della mama Rosina : des boulettes de viande avec un œuf dur dedans, servis dans une sauce tomate maison incroyable et des tagliatelles, des tagliatelles !!! On s’est pris des canolis en dessert.
Le ventre de Marseille
Le lendemain on a trainé dans Marseille. On a commencé par le marché du cours Julien : producteurs Bio, fromage, pain, pâtes… Les prix étaient ce qu’ils étaient : la tomme était à 26,90€/kg, les 330g de miel à 5€, le pain de campagne à 4,50€/kg. Le cours Julien était remplis de petits bars, c’était coloré et joyeux, beaucoup de peinture sur les murs et un parc où couraient des enfants. Un violoniste jouait de jolis airs sur le côté.
On a décidé de retourner du côté de Noailles en prenant des rues remplies de graffs (ce qui n’était pas pour nous déplaire) et d’autres où s’étalaient de part et d’autre des plantes posées par les voisins. Il y avait vraiment de tout, des gens d’un peu partout et toutes sortes d’aliments. C’était un mélange d’ambiance de marché, couvert par un énorme brouhaha de discussions. Les vendeurs y allaient de leurs p’tites blagues, il y avait des vieux et des enfants, des vendeurs de clopes à la sauvette, doublés par un va et vient intensif et continu.
On a continué notre visite de Marseille jusqu’au Vieux Port, où les femmes vendaient le poisson devant les bateaux de pêche. Puis je suis retourné manger un couscous à Noailles pendant que Siméa visitait le MUCEM. Un poil bordélique, et multiculturel, Marseille, ça nous a plu !
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