Entre les lieux de brassage, les bouchons, les petits restaurants, les glaciers et les activités culturelles débordantes, Lyon est la ville où l’on trouve de tout ! Bref, on a décidé d’élire Lyon la ville numéro 1 de notre tour de France.
Do it yourself !
On y a passé deux jours, chez Aline, la cousine de Siméa. Elle nous a emmené dans cet énorme truc, pas loin de chez elle, le Ninkasi, un lieu de brassage entre café, restaurant, fabrique de bières et concerts. Le concept était simple : « Do it yourself ! ». Il faut commander au comptoir et choisir soi-même les ingrédients de son burger. Le pain à burger est BIO, la viande locale, les sauces sont créations du lieu et ils brassent la bière eux même. Good. Comme les gens étaient plutôt du type friendly guys, on a discuté avec eux de notre tour de France de l’alimentation, et ils ont ouvert le débat sur les bouchons lyonnais. Chacun y allait du sien : « le petit resto à la devanture sympa, tout en haut de la rue du bœuf, comment il s’appelle déjà ? », « Mais non, faut aller à l’ourson qui boit, il est bien celui-là ! ». Première impression : il y aurait autant de bouchons que de lyonnais.
Gargantuesque
Le lendemain, on est passé au stade « bouchon » en choisissant, celui que nous recommandait Aline, au nom évocateur : Le bouchon des carnivores. La rue des marronniers était pleine de restos, de tout et de rien, japonais et bouchons, des terrasses de part et d’autre, des gens, des tintements de verres et d’assiettes, des discussions animées. C’était joyeux et convivial, sous un beau soleil. On s’est mis en terrasse et Siméa a pris un menu lyonnais. La salade est arrivée, frisée avec lardons, croûtons et un œuf poché, elle servait juste d’entrée mais elle était déjà bien consistante la bougresse. Les tripes baignaient dans de la sauce tomate, le chausson des chevillards était une farce aux trois viandes enrobée de pâte feuilletée, trempant dans la sauce au vin… C’est avec difficulté que j’ai fini le chausson et Siméa a mangé ce qu’elle a pu des tripes. Il y en avait pour un ogre là-dedans. Elle a fait l’impasse sur le dessert, préférant un café, tandis que j’ai tenté la cervelle de Canut, pour ne pas mourir bête. Mais après quelques bouchées, j’ai abandonné. Le menu gargantuesque était too much, je pouvais plus.
Terre Adélice
Autant dire qu’après ce repas frugal, notre degré d’activité n’a pas été phénoménal et nous sommes allés nous allonger dans l’herbe d’un parc voisin. Nous avons repris notre visite de la Saône à Fourvière, passant par le vieux Lyon. La jeune fille qui nous avait emmené à Lyon en covoiturage nous avait parlé du meilleur glacier de la ville, place de la baleine. Par hasard, nous l’avons trouvé au coin d’une rue. Terre Adélice, 150 parfums, allez-y mesdames et messieurs, faites-vous plaisir ! Fabriquées en Ardèche, bio, saveurs menthe chocolat et chocolat Blanc, spéculos de Bruges ou autre, attention les papilles les enfants !
Lyon a définitivement enterré toutes les autres villes traversées jusque-là par ces glaces merveilleuses, cerise sur le gâteau d’une ville définitivement number one !
Ninkasi
27 Rue de l’Arbre Sec
69001 Lyon
Le bouchon des carnivores
8 rue des Marronniers
69002 Lyon
Les glaces Terre adélice
1, place de la Baleine
69005 Lyon
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