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Starbucks, bénéficiaire en France en 2015, compte y doubler son réseau à horizon 2020
La chaîne américaine de cafés Starbucks, créée en 1971, a pour objectif de passer de 124 établissements à 250 en France à l’horizon 2020, où le groupe enregistre « pour la première fois en 2015 un bénéfice », a-t-il annoncé vendredi à l’AFP. « Starbucks est arrivé en France en 2004, via une joint venture avec un groupe espagnol et en 2009 a racheté les parts de cette joint venture. Aujourd’hui, on compte 124 établissements, dont 75 en propre, localisés à 80% à Paris, Lyon, Marseille et Nice et 39 en licence dans les gares, les aéroports et aux Galeries Lafayette, Casino et Monoprix« , détaille à l’AFP Olivier de Mendez, directeur des opérations pour la France. La chaîne, dont le siège est basé à Londres depuis 2014, compte 2.000 employés en France, âgés en moyenne de 26 ans et tous employés en CDI. Depuis septembre, la chaîne américaine a ouvert en France « 10 établissements en franchise dans 7 villes. On est ainsi le deuxième pays au monde a ouvrir sous cette forme après le Royaume-Uni (250 établissements en franchise sur un total de 850)« , se réjouit M. de Mendez expliquant que ce modèle « permet de s’étendre plus rapidement sur le marché français ». A l’horizon 2020, Starbucks a pour objectif de totaliser « 250 établissements dans l’Hexagone, via le modèle de franchise à 50% et de licence à 35%, et le reste en propre« , ajoute le directeur des opérations, soulignant que « depuis janvier, la chaîne a ouvert 13 nouveaux établissements, ce qui marque une réelle accélération« .
En Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA), on compte aujourd’hui 2.500 établissements. Le premier établissement a ouvert sur cette zone en 1998 à Londres. « A horizon 2020, Starbucks vise un objectif de 4.000 établissements et 11.000 +points de contact+, des machines à café que l’on peut retrouver dans les entreprises, les hôtels ou encore les hôpitaux », poursuit Simon Redfern, directeur de la communication de la chaîne pour la zone EMEA. Sur cette zone EMEA, « le premier marché est le Royaume-Uni, suivi de la Turquie, l’Allemagne et la France », selon M. Redfern. Concernant l’activité en France, M. de Mendez affirme que « 2015, qui s’achève au 30 septembre de l’exercice décalé, est la première année durant laquelle le groupe enregistre un bénéfice« . En revanche, il note que le marché français a été très affecté « entre le 13 novembre et fin décembre, avec une baisse de chiffre d’affaires à deux chiffres ».
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