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En France, devant la flambée du saumon, le cabillaud se frotte les nageoires
La hausse des prix du saumon en 2016 n’a pas altéré la demande mondiale mais a tempéré les ardeurs du consommateur français, qui a réduit sa consommation et s’est notamment reporté sur le cabillaud. « Les achats des ménages ont régressé de 7% en volume » pour le saumon en général « et 16% en volume pour le saumon frais, qui a été le plus pénalisé par la hausse des prix », explique l’organisme public FranceAgriMer, dans une note de conjoncture dévoilée à Bruxelles au Seafood Expo Global, le plus grand salon des produits de la mer.
Le saumon « a principalement souffert d’un report sur les autres espèces de poisson frais », explique l’organisme, qui se base sur une étude de l’institut Kantar. « Une partie des consommateurs a arrêté d’en acheter. Certains en ont acheté moins et ont diminué leur consommation de poisson ou l’ont reportée sur d’autres espèces moins chères et dont les volumes débarqués ont augmenté une offre française en hausse », explique Laurène Jolly, chargée d’étude économique à FranceAgriMer, pour la filière pêche et aquaculture.
Principal bénéficiaire des déboires du saumon, le cabillaud a vu ses achats par les ménages progresser de 3%, tous types de produits confondus, notamment le cabillaud frais. D’autres poissons frais, dont une partie issue des côtes françaises, ont également profité de reports de consommation, comme la truite fraiche, la limande, la julienne, le merlu, le merlan et la lotte.
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