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Augmentation des prix: la FNSEA tacle Michel-Edouard Leclerc
La patronne de la FNSEA, Christiane Lambert, a dénoncé jeudi sur RTL les propos de Michel-Edouard Leclerc, qui accuse industriels et certains distributeurs de préparer une hausse massive des prix de produits alimentaires.
« Michel-Edouard Leclerc dit faux, une fois de plus, ce n’est pas normal qu’il essaye de brandir le chiffon rouge de cette façon-là », s’est agacée Mme Lambert. Le président des centres Leclerc affirme sur son blog, que certains industriels et des distributeurs préparent, en marge des Etats généraux de l’alimentation, une hausse des prix alimentaires de 5 à 10% pour le consommateur « sous prétexte d’aider les agriculteurs ». « Si Michel-Edouard Leclerc était le défenseur des agriculteurs, ça se saurait, il a plutôt contribué à beaucoup nous enterrer depuis longtemps », a poursuivi la présidente du syndicat majoritaire du monde agricole. Pour elle, ce sont « quelques centimes » de plus sur un litre de lait, que devra payer le consommateur, non pas 15%, « mais plutôt de l’ordre de 1 à 1,5%, mais il faut être sûr que ça va revenir jusqu’au producteur agricole », a-t-elle déclaré, prenant l’exemple du lait équitable « C’est qui le patron ». « Ca fait des années que Monsieur Leclerc prône la politique du prix bas le plus bas, le plus bas, c’est dommage, parce que c’est lui qui a contribué à faire baisser la richesse générée par l’agriculture et à faire des faillites en agriculture, en quelque sorte », a ajouté Mme Lambert. « Ce sont ses intérêts » que défend le patron du groupe de distribution, dont les affirmations avaient déjà été dénoncées mercredi par l’association des industries alimentaires (Ania). Mme Lambert, également éleveuse de porcs dans le Maine-et-Loire, a fustigé une fois de plus les promotions qui « plombent complètement la lisibilité des prix des produits »: « Quand les côtelettes de porc en promotion sont achetées 1,92 euro pendant 15 jours, le consommateur ne sait pas que le vrai prix c’est six euros, donc quand elles sont à six euros, il ne les achète plus ». « M. Macron a dit qu’il voulait rééquilibrer la répartition de la valeur, pour que les agriculteurs gagnent enfin un peu mieux leur vie, c’est ce qu’il faut réussir à faire dans les Etats généraux », a conclu Mme Lambert.
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