Il fallait bien tout le talent de Frédérick e. Grasser Hermé pour réunir plus de 80 suceurs de bonbons et graver une bonne fois pour toutes dans le marbre de l’histoire de France contemporaine ce patrimoine inestimable qui remet votre enfance gustative au milieu du village de vos papilles.
Saluons l’exploit. À la fois en termes de recherches historiques, mais aussi iconographiques. Car ce genre d’entreprise sans scénographie (signée Anastasia Finders et Marion Sonier Lastre) et sans design graphique (signé Atelier Pierre Pierre) se noierait dans la masse des dizaines de livres de Noël qui viennent d’arriver au rayon cuisine de votre librairie préférée. « Suce moi », lui, est en bonne place à la librairie du Musée des Arts Décoratifs comme à celle du Jeu de Paume à Paris, parce que l’objet lui-même est un bonbon précieux et unique en son genre. Et quand, en plus, tout ce travail contemporain remet en lumière un patrimoine partagé par tout un chacun, autant dire que la séquence nostalgie du lecteur est forcément au rendez-vous.
Alors, on ne va pas se mentir, comme l’on dit de nos jours, Alimentation Générale a été sollicité et il y a donc un évident délit d’initié dans la rédaction de cet article pro domo. De son sud natal Élisabeth Martin s’est intéressée aux fruits confis et votre serviteur s’est tapé des marrons glacés.
Amis du Pez, du Carambar et des chupa chups, découvrez toutes les autres suceries que vous auriez ratées, ça marche aussi et surtout pour les adultes éternels grands enfants.
« Suce moi / une fabuleuse histoire des bonbons de France » Éditions JBE Books 35€
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