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Ralentissement de la baisse de l’excédent agroalimentaire français en juin
L’excédent agroalimentaire français a connu en juin un ralentissement dans la baisse qu’il connaît depuis des mois en raison de la mauvaise récolte de céréales de l’été 2016 qui a fait s’effondrer les exportations françaises, a indiqué le ministère de l’Agriculture.
En juin 2017, l’excédent des échanges agroalimentaires français atteint 433 millions d’euros, en baisse de 45 millions d’euros par rapport à juin 2016 selon les chiffres diffusés par Agreste, le bureau des statistiques du ministère. Au mois de mai, cet excédent s’était réduit de moitié sur un an, à 126 millions d’euros. Toutefois, la hausse des exportations en juin (+137 millions d’euros sur un an, soit +3%) ne compense pas la progression des importations (+182 millions, soit +4%). Sur le premier semestre 2017, l’excédent agroalimentaire atteint 2,1 milliards d’euros, en baisse de 1,3 milliard par rapport à 2016.
Avec l’UE, l’excédent diminue de 85%. Si le solde des échanges de produits agricoles bruts se redresse en juin par rapport au mois dernier, il reste déficitaire à -72 millions d’euros et se creuse de 89 millions par rapport à juin 2016. Cette baisse résulte en totalité de la dégradation du solde des échanges avec les pays tiers (-156 millions). Ce déficit résulte principalement des conséquences défavorables de la mauvaise récolte de céréales de l’été 2016 sur les exportations. En juin, les céréales voient la valeur de leurs exportations reculer de 124 millions d’euros sur un an. En particulier, les volumes exportés diminuent de 0,6 million de tonnes pour le blé tendre (notamment à destination de l’Algérie et de la Thaïlande) et de 0,3 million de tonnes pour le maïs à la suite des mauvaises récoltes de 2016.
L’excédent commercial en produits transformés, avec 505 millions d’euros, progresse lui de 44 millions d’euros sur un an grâce aux échanges avec les pays tiers. Comme le mois précédent, les exportations de vins restent particulièrement dynamiques. Ainsi, les ventes de vins et Champagne ont gagné 12% (+83 millions d’euros sur un an). Sur le premier semestre, l’excédent des échanges de produits transformés a augmenté de 18% sur un an. Par contre, le solde commercial en produits bruts a reculé de 1,7 milliard par rapport à 2016. Il affiche un déficit pour la deuxième fois consécutive après le deuxième semestre 2016.
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