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Notre-Dame-des-Landes: les contours de la rétrocession des terres finalisés
Le quatrième comité de pilotage sur la gestion des terres à Notre-Dame-des-Landes, suite à l’abandon du projet d’aéroport, a formalisé la rétrocession de 895 hectares de l’Etat au département de Loire-Atlantique « à la fin du mois », a annoncé mardi la préfecture.
« Il s’agit du dernier comité de pilotage dans sa phase transitoire et il est important. Les précédents comités de pilotage avaient permis d’établir une relation de confiance essentielle, d’examiner les projets portés par les habitants du territoire (…). Celui d’aujourd’hui a permis de décider et de formaliser« , a déclaré Claude d’Harcourt, préfet de la Loire-Atlantique, dans un communiqué. Les 895 hectares de terres, acquises par le département dès 1974 et cédées à l’État en 2012 en vue de construire un nouvel aéroport, devraient être officiellement rétrocédées fin mars, comme prévu en décembre par les deux parties. Cette action sera préalablement soumise au vote du conseil départemental lors de la prochaine séance fixée le 25 mars.
« Les premiers baux pourront être signés fin avril et concerneront des exploitants historiques et des porteurs de projets« , a indiqué Philippe Grosvalet, président du département de la Loire-Atlantique, soulignant que l’avenir du site, où s’est établi une zone à défendre (ZAD), se ferait « dans le respect de sa singularité« . « Notre ambition est de porter des baux ruraux à clause environnementale pour préserver ce site unique« , a déclaré à l’AFP Jean-Pierre Laffont, membre de France Nature Environnement, qui a participé à ce comité de pilotage. Le département s’est montré favorable à la signature de ces baux qui permettent de préserver la biodiversité, la typicité du bocage et de la qualité de l’eau. Une dizaine de militants avait installé une yourte en bambou à quelques mètres de la préfecture pour sensibiliser sur l’avenir de la ZAD, où résident quelque 200 personnes, selon plusieurs zadistes. Le devenir de ces terres est crucial pour y promouvoir une agriculture biologique « en phase avec l’enjeu de l’urgence climatique« , une nouvelle façon de penser l’habitat et des projets de vie commune, soit « des imaginaires pour d’autres territoires« , selon eux.
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