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Le gouvernement prolonge le plan de développement durable de l’apiculture
Le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, a annoncé lundi que 70% des objectifs du plan pour dynamiser l’apiculture française lancé il y a trois ans avaient été remplis, et qu’il serait prolongé jusqu’en 2017.
« L’ensemble des axes concernant l’environnement de la production apicole (santé, prédateurs, pollution, reconquête de la biodiversité, accompagnement de l’organisation par les pouvoirs publics) sont aujourd’hui en oeuvre », a indiqué le ministère dans un communiqué. « Le plan lancé en 2013 visait à structurer la filière apicole (…) on passe à la deuxième phase en réduisant les objectifs« , notamment en mettant l’accent sur la formation avec la mise en place d’un certificat de compétence, qui garantira que l’apiculteur a « un minimum de connaissances pour assurer sa production« , a indiqué le ministre lors d’une conférence de presse. La moitié de la production de miel française est assurée par 90% d’apiculteurs amateurs, c’est-à-dire qui possèdent moins de 50 ruches.
Le plan prévoit également de continuer à soutenir la recherche; de limiter l’exposition des abeilles aux facteurs de risque que sont les maladies, le frelon asiatique ou l’exposition aux produits phytopharmaceutique; et de continuer d’organiser la production apicole. Le ministre a répété qu’il « n’était pas favorable à l’idée d’interdiction des néonicotinoïdes« , car les agriculteurs n’ont pas aujourd’hui d’alternatives pour remplacer cette catégorie de pesticides très controversée, mais qu’un groupe de travail allait être créé et étudierait les proposition de l’Agence française de sécurité alimentaire et sanitaire (Anses) d’étendre un moratoire sur ces produits. M. Le Foll attend que la filière crée une interprofession qui rassemble tous les acteurs de l’apiculture, professionnels comme amateurs. « Je souhaite qu’une proposition soit faire après le 1er mars« , a-t-il indiqué, espérant que cette interprofession devienne « le lieu pour discuter ensemble des stratégies économiques, sanitaires ou de traçabilité ». Cette interprofession sera par exemple chargée des opérations de soutien de la filière comme la création d’une démarche « miel de France » à l’instar de « viande de France » et « fleur de France ». Les colonies d’abeilles enregistrent en France des mortalités très importantes d’une année sur l’autre (30 à 50%), ce qui explique la baisse de la production.
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