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Danone garantit emplois et salaires dans le monde pour 3 mois
Le groupe agroalimentaire français Danone a annoncé jeudi « garantir » les emplois et les salaires de tous ses salariés dans le monde pour les trois prochains mois, pour faire face à l’épidémie de coronavirus.
« Tous les contrats de travail chez Danone, tous les salaires, mondialement, sont garantis pour les trois prochains mois« , a annoncé Emmanuel Faber, PDG du groupe qui emploie plus de 100.000 personnes dans le monde, dont 9.000 en France, lors d’un entretien à la radio RTL. « Les salaires, les emplois seront maintenus intégralement dans les trois mois qui viennent, parce que ça va être trois mois très difficiles, pour l’ensemble de nos sociétés, de nos pays, et nous devons tranquilliser, autant qu’il est possible de le faire, les salariés qui vont assumer la charge de répondre aux besoins de la population« , a déclaré M. Faber. « Il n’y aura aucune rupture de contrat de travail dans les trois mois qui viennent en raison du coronavirus« , a-t-il insisté.
En France, le PDG de Danone s’est engagé, en cas de recours à des mesures de chômage partiel pour rupture d’approvisionnement dans une usine ou incapacité de personnes à se déplacer, à couvrir « la totalité du revenu jusqu’au salaire« : « c’est Danone qui compensera et fera en sorte que les salariés ne perdent rien« . Emmanuel Faber s’est également engagé à verser à tous les salariés sur le terrain, « une prime d’urgence alimentaire à l’échelle mondiale, qui en France prendra la forme de la prime de continuité de production d’approvisionnement pour un montant de 1.000 euros« . Cette prime concernera « tous les salariés qui ne sont pas en télétravail« , a précisé M. Faber.
Concernant les 15.000 entreprises qui « gravitent » autour du groupe, prestataires de services, distributeurs indépendants, mais également agriculteurs, Danone met en place « un dispositif de soutien (…) de 250 millions d’euros, pour leur permettre de passer les trois mois qui viennent en termes de trésorerie, que nous prenons nous-mêmes sur nos fonds propres« , a indiqué M. Faber. Il n’a en revanche pas chiffré le coût global des mesures annoncées. Concernant l’impact de la crise sanitaire sur les achats des consommateurs et l’activité du groupe, Emmanuel Faber a estimé « très difficile de lire ce qui se passe« . Lors de la présentation de ses résultats annuels, le 26 février dernier, le groupe avait déjà revu à la baisse ses objectifs pour 2020, prévoyant un impact de 100 millions d’euros de l’épidémie sur ses ventes au premier trimestre, alors que l’épidémie battait son plein en Chine, son deuxième marché.
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