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Critiques des pêcheurs sur l’étude UFC-Que Choisir sur les poissons vendus en grande surface
Après MSC, le Comité national des pêches a critiqué mardi une étude de l’association de consommateurs UFC-Que Choisir sur les poissons vendus en grande surface qui contient selon lui « des informations erronées voire mensongères ».
Selon une enquête publiée lundi par l’UFC-Que Choisir, la quasi-totalité des poissons présents sur les étals des grandes surfaces ne sont pas issus de la pêche durable, notamment le cabillaud, la sole et le bar, pourtant menacés par la surpêche. « Cette étude contient des affirmations n’ayant fait l’objet d’aucune vérification, ni auprès d’instances officielles telles que le ministère de l’Agriculture en charge de la pêche, l’Ifremer, ni même auprès du Comité national des pêches (CNPMEM) et de ses composantes telles les fédérations d’organisations de producteurs », affirme le Comité dans un communiqué, dénonçant « des informations erronées voire mensongères ». Le texte critique la façon qu’a eu l’association « d’extrapoler à partir de 33% d’étiquettes exploitables concernant trois espèces, que 86% des étals de GMS seraient non-durables ».
« La durabilité des méthodes de pêche tient compte de l’espèce ciblée et de la zone de pêche », assure encore le comité des pêches qui déclare donc qu’il est « faux de classer les engins de pêche selon quatre catégories de durabilité » de tout à fait à pas du tout durables. Ainsi, « le stock de sole en mer Celtique et l’Irlande du sud est exploité à un niveau durable selon le Conseil international pour l’exploration de la mer (CIEM) malgré des débarquements à 100% issus du chalut », assure le communiqué.
Dénonçant l’idée que les quotas de pêche seraient encore trop élevés, le Comité des pêches a aussi souligné que « des scientifiques, tenant compte des efforts accomplis, proposent des augmentations de quotas en 2019 de 9% pour l’églefin en mer d’Irlande, de 18% pour le lieu noir à l’ouest de l’Ecosse, en mer du Nord et dans la zone de Skagerrak et Kattegat, et de 23% pour le merlu en mer du Nord, en mer Celtique, et le golfe de Gascogne ».
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