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Crise du lait et du porc: les 28 veulent en savoir plus sur l’aide promise par Bruxelles
Les ministres européens de l’Agriculture, réunis mardi à Luxembourg, attendent d’en savoir plus du plan d’aide de 500 millions d’euros aux secteurs laitier et porcin promis une semaine plus tôt par la Commission. L’annonce de l’exécutif européen, faite lors d’une réunion extraordinaire des ministres le 7 septembre et convoquée en urgence au cours de l’été, manquait de détails pour beaucoup d’Etats-membres. Les agriculteurs européens, venus exprimer leur colère le même jour pour 6.000 d’entre eux sous les fenêtres des dirigeants, n’étaient pas non plus satisfaits. « Le paquet comprend très peu de mesures destinées à contribuer à la gestion du marché ainsi qu’à faire face à la volatilité croissante et aux problèmes à court terme », regrettait encore vendredi le principal syndicat agricole européen, le Copa-Cogeca, dans un communiqué. Des agriculteurs du syndicat EMB (European Milk Board), pour qui la réunion du 7 septembre n’a donné lieu qu’à des « résultats décevants », ont de leur côté perturbé une visite de quelques ministres de l’Agriculture venus dès lundi à Luxembourg pour visiter une ferme. Environ 70 tracteurs ont bloqué les petites routes d’accès au village.
« Le moment de visiter des fermes et de faire des excursions à la campagne sera venu une fois que le travail sera terminé« , s’est exclamé Fredy de Martines, un des dirigeants locaux du EMB, cité dans un communiqué. La réunion de mardi, qui a débuté à 09H30 (07H30 GMT), doit permettre à la Commission de préciser quelle proportion des 500 millions sera consacrée aux aides directes, les enveloppes par pays et les critères de distribution, selon une source proche du dossier. Le reste de la somme dépensée sera réparti entre d’autres mécanismes comme les aides au stockage privé et la promotion des produits européens. Une minorité de pays, la France en particulier, continuait de soutenir l’idée d’un relèvement du prix d’intervention sur le marché du lait, prix à partir duquel l’UE décide d’acheter des stocks de lait en poudre et de beurre pour soutenir les cours du lait. Selon le ministre français Stéphane Le Foll, une dizaine d’Etats s’était prononcée en faveur de cette mesure, mais la Commission a jusque-là clairement indiqué que le mécanisme n’était pas une solution qu’elle envisageait.
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