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Carambar and Co retire le dioxyde de titane (nanoparticule) de ses chewing-gums Malabar
Carambar and Co, repassé l’an dernier sous pavillon français, a retiré le dioxyde de titane -un additif contenant des nanoparticules- de ses chewing-gums Malabar, a indiqué lundi à l’AFP son président Thierry Gaillard. « Nous avons enlevé l’ingrédient dioxyde de titane du produit Malabar depuis la fin 2017, ce qui veut dire que les chewing-gums vendus actuellement n’ont plus cet ingrédient, mais cela n’apparaîtra sur les emballages qu’à la fin du premier semestre 2018 » a précisé M. Gaillard au cours d’un entretien téléphonique.
Fin janvier, l’association de consommateurs UFC-Que Choisir a porté plainte contre neuf entreprises agroalimentaires ou de cosmétique -dont Carambar and Co ne faisait pas partie- qu’elle accuse d’avoir commercialisé des produits contenant des nanoparticules non mentionnées sur l’étiquette. « C’est un sujet très important, nous avons toute une réflexion RSE (Responsabilité sociétale des entreprises, NDR) en cours », a ajouté M. Gaillard, qui a pris ses fonctions début janvier.
Le fabricant de bonbons racheté l’an passé par l’investisseur français Eurazeo au groupe américain Mondelez, pourrait aussi s’intéresser aux emballages plastiques. Après des années de déclin des marques de bonbons français, « abandonnés » par leur précédent propriétaire, Carambar and Co mise désormais sur le « made in France ».
La société vient d’ouvrir deux centres de Recherche et développement en France dans l’espoir de relancer sa douzaine de marques qui vont de Malabar à Mi-cho-Ko en passant par Poulain, la Pie qui chante, les rochers Suchard ou les pastilles Vichy. La société espère faire décoller sa part de marché, qui n’est plus que de 15,5% alors qu’elle était de 30% il y a une dizaine d’années, ajoute le président qui prévoit « d’augmenter de 20% son chiffre d’affaires en cinq ans ».
« Il y a dix ans, nos marques étaient leader sur le marché français » a souligné Pascale Infante, Directrice Marketing, Qualité et RSE de Carambar and Co. Aujourd’hui le leader français sur le marché du bonbon en sachet est l’Allemand Haribo. Au total, Carambar and Co a prévu de débourser 35 millions d’euros pour moderniser ses cinq sites de production : Blois pour le chocolat Poulain, Marcq en Baroeul pour les Carambars et les bonbons la Pie qui chante, Saint Genest (Vienne) pour Krema et Malabar, Strasbourg pour les Rochers Suchard, la marque anglaise Terry’s, et les poudres de chocolat Benco, Suchard Express et Kaba, et Vichy pour les célèbres pastilles.
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