C’est le printemps, tout fleuri, c’est chouette. On devrait se réjouir de ce renouveau. Et pourtant, non, pas vraiment, tant ça bouillonne sous notre crane, tant il existe une possibilité à ce que notre démocratie soit mise à mal dimanche prochain.
La toile fleurit de messages de certains exprimant et expliquant pourquoi ils n’iront pas voter, ou pourquoi ils voteront blanc, laissant planer le doute, augmentant le danger. Il ne faut évidemment pas confondre les risques et les combats. Contre la xénophobie, les interdits culturels et les menaces sur les libertés, contre la régression des moeurs, le resserrement sur soi-même et la peur de l’autre, dimanche ne laissons pas à d’autres le choix de la République. Par conviction ou en rempart, glissons dans l’urne un bulletin Macron. Ensuite, soyons actifs, chacun à notre niveau, apportons notre pierre à l’édifice, jardinons, cuisinons, comme le suggère Camille Labro, faisons le choix de ce que nous voulons dans nos assiettes, infléchissons les positions des groupes industriels qui ne peuvent rien faire sans les mangeurs qu’ils nourrissent, réunissons nous pour imaginer d’autres circuits de distribution, d’autres modes de production. Expliquons ce que nous voulons pour nos enfants, non pas en promouvant une révolution, souvent destructrice, mais en proposant des alternatives. « Ils sont des géants, mais nous sommes des milliers« , expliquait José Bové à Turin. Nous, les citoyens avons tous un rôle à jouer, la cité nous appartient. Car enfin, une chose est réjouissante dans cette élection : la façon de faire de la politique est en plein renouveau.
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