Depuis lundi, vous avez pu découvrir une petite partie de l’écosystème de la Maison Troisgros, leurs valeurs, leurs collaborations avec les maraichers, producteurs ou bouchers de leur territoire, leur jardin en construction. Ne manquait donc que Michel et César pour clore cette semaine.
Alors Michel a ri de bon coeur, comme il le fait bien souvent et il a raconté l’histoire de sa famille, l’histoire de cette maison, dont on a l’impression qu’ils l’ont toujours habitée . César s’est montré plus sérieux, plus grave, en jeune capitaine de navire. Il a évoqué des plats que ce nouvel environnement lui inspirait. Ensemble, ils ont parlé de cette nature qui les entoure. Ils ont dialogué, s’écoutant toujours l’un l’autre, se complétant parfaitement. Parfois, nous avons senti, entre les mots, le poids de la porte qu’il avait fallu fermer, fugacement balayé par l’émotion de cette nouvelle vie et de cet avenir qu’ils ont choisi ensemble de dessiner …
Mais nous avons décidé de ne pas vous abreuver de considérations diverses sur leur relation ou sur la transmission et autres sujets qui, au fond, relèvent pour beaucoup de leur vie privée. Nous n’avons pas non plus parlé d’art avec Michel, car, comme nous l’avons déjà écrit, le journaliste Denis Lafay qui en a fait un entretien entier publié aux éditions de l’Aube a traité magnifiquement le sujet. On a posé la caméra, là, juste devant leur Maison et on les a laissé parler.
Michel Troisgros
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