Restauration livrée: le britannique Deliveroo lève 275 millions de $

Le service de livraison de repas à domicile Deliveroo, créé en 2013 au Royaume-Uni et présent en France depuis avril 2015, a annoncé vendredi avoir levé 275 millions de dollars (environ 248 millions d’euros), pour renforcer son développement. Ces sommes ont été recueillies auprès de la société de capital investissement basée à Londres Bridgepoint, du fonds américain General Catalyst ainsi que des investisseurs historiques de l’entreprise, le fonds DST Global du milliardaire russe Yuri Milner, et l’américain Greenoaks Capital, indique le groupe dans un communiqué. Il s’agit de la cinquième levée de fonds de Deliveroo depuis sa création. En 2015, le groupe avait déjà levé 100 millions de dollars en novembre, 70 millions en juillet et 25 millions en janvier. « Depuis sa dernière levée de fonds de novembre 2015, Deliveroo a enregistré une croissance de plus de 400% alors que son activité est déjà devenue rentable sur plusieurs marchés où son service est implanté », indique l’entreprise. Le groupe, qui ne communique pas de chiffre d’affaires, indique avoir depuis novembre lancé son service de livraison dans 29 nouvelles villes — il est désormais présent dans 84 villes de 12 pays — et être devenu le partenaire de 9.000 nouveaux restaurants « pour répondre à la demande croissante de livraison de repas sur sa plateforme », atteignant ainsi les 16.000 restaurants partenaires. Les nouveaux fonds récoltés auront pour objectif « d’étendre le service de Deliveroo au sein des marchés sur lesquels l’entreprise est implantée » et de « poursuivre son expansion internationale ». Ils serviront également à développer de nouveaux projets, comme Roobox, service de cuisines partagées mises à disposition des restaurateurs partenaires de Deliveroo et spécifiquement destinées à la livraison de repas dans des lieux stratégiques où la demande de plats à emporter est forte. Cette levée de fonds intervient quelques jours après l’annonce de la mise en redressement judiciaire du belge Take Eat Easy, l’un des autres géants du secteur de la livraison de repas à domicile. Ce dernier n’avait pas réussi à trouver de nouveaux investisseurs pour boucler une troisième levée de fonds.