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Oeufs contaminés : une entreprise française d’ovoproduits retirée de la liste, un grossiste ajouté
Une entreprise française d’ovoproduits a été retirée de la liste des établissements ayant reçu des oeufs contaminés au fipronil, alors qu’un nouveau grossiste est venu allonger la liste des sites concernés, a-t-on appris mardi auprès du ministère de l’Agriculture.
Suite à l’enquête de traçabilité menée dans une entreprise des Côtes d’Armor, Ovoteam, propriété du groupe Avril, les résultats définitifs ont permis de conclure que cette dernière était « concernée de façon epsilonesque », indique-t-on au ministère, avant d’évoquer un nombre d’oeufs transformés en oeufs durs et écalés « de l’ordre de 200 au lieu de 10.000 tel qu’indiqué initialement dans le message d’alerte ». Le risque est « inexistant », indique le ministère, qui met en parallèle ces chiffres avec les tonnes d’oeufs transformés dans les entreprises d’ovoproduits.
Cette modification porte à 15 le nombre d’établissements de transformation listés, contre 16 précédemment. La liste des grossistes, en revanche, compte un nouvel établissement, l’entreprise du Rhône Randy SAS, qui a reçu des produits en provenance de Belgique. La liste des entreprises concernées est encore susceptible d’évoluer dans les prochains jours, selon le ministère, qui espère terminer « sous une dizaine de jours » les enquêtes de traçabilité sur les établissements qui ont reçu les oeufs en provenance d’élevages suspects. Le ministère pourra alors d’autant mieux compléter la liste des produits contaminés, devant être retirés des rayons.
Une vingtaine de produits fabriqués aux Pays-Bas ou en Belgique, principalement des gaufres, mais aussi des gâteaux à la frangipane, figurent actuellement dans cette liste. Les produits listés par le ministère sont retirés du marché car ils contiennent du fipronil à une concentration supérieure à la limite réglementaire, indique le ministère de l’Agriculture. Toutefois, ces produits ne présentent « pas de risque pour la santé », ajoute-t-il en précisant qu’ils sont publiés « dans un souci d’information du consommateur ». L’utilisation de cet insecticide, interdit en Europe sur les animaux destinés à la chaîne alimentaire, de la part de sociétés de désinfection intervenant dans des exploitations agricoles aux Pays-Bas, en Belgique, en Allemagne et dans le Pas-de-Calais, a causé un scandale sanitaire qui touche désormais au moins 17 pays européens.
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