Les négociations commerciales annuelles entre distributeurs et industriels de l’agroalimentaire « se passent mal », car les enseignes de distribution « trichent », a dénoncé mercredi la présidente du premier syndicat agricole FNSEA à la veille de la clôture des Etats généraux de l’alimentation.
« Des baisses de prix comprises entre -2 et -10% sont imposées aux industriels qui ont transformé nos produits« , et qui se répercutent sur les agriculteurs-producteurs, alors que les distributeurs avaient signé « la main sur le coeur » une « charte d’engagement » dans le cadre des États généraux de l’alimentation, qui n’est « pas du tout respectée« , a dit Christiane Lambert sur BFMTV et RMC. « C’est le contraire de ce qu’ont dit les États généraux de l’alimentation« , et le président de la République dans son discours du 11 octobre à Rungis, a souligné la responsable syndicale, qui souhaite voir M. Macron « taper du poing sur la table » vis-à-vis de la distribution, avant l’adoption attendue début 2018 d’une loi pour protéger les producteurs de la guerre des prix de la grande distribution. « La loi est quasi-prête« , a-t-elle dit, elle doit être proposée « début janvier« . « Nous avons eu connaissance des premiers articles » a-t-elle ajouté, en se déclarant favorable à l’utilisation des « ordonnances » pour gagner du temps, ainsi que l’a annoncé Emmanuel Macron en octobre. « Mais il faudra quand même trois ou quatre mois« , a-t-elle prévenu.
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