La FNSEA veut une prolongation de l’étiquetage de l’origine des ingrédients des plats cuisinés

La FNSEA, ses associations spécialisées animales et les Jeunes Agriculteurs ont demandé au ministre de l’Agriculture la prolongation de l’expérimentation sur l’étiquetage de l’origine des ingrédients des plats cuisinés, qui doit prendre fin en décembre.

La France avait saisi l’opportunité que lui donnait un nouveau règlement européen de permettre l’étiquetage de l’origine des ingrédients de plats cuisinés, lait et viandes en particulier, vendus dans le pays, pour lancer une expérimentation de deux ans en vigueur depuis le 1er janvier 2017. Le syndicat majoritaire demande « la prolongation de l’expérimentation sur l’étiquetage de l’origine et la défense de sa pérennisation – puis de son extension – auprès de la Commission européenne et des autres États membres », indique-t-il dans un courrier au ministre dont l’AFP a obtenu copie.

Selon la FNSEA, « les résultats montrent clairement que la mise en oeuvre du décret sur l’indication de l’origine n’a occasionné que des surcoûts très limités et ponctuels, n’a pas eu d’impact sur le pouvoir d’achat des consommateurs et n’a pas entraîné d’entrave aux échanges, répondant ainsi à toutes les craintes de la Commission européenne ». En revanche, « l’étude confirme que cette indication répond à une demande réelle des consommateurs d’amélioration de la transparence: 95% des consommateurs s’expriment en faveur de la poursuite de cet étiquetage », assure le syndicat. « Ni les producteurs, ni les consommateurs ne comprendraient un retour en arrière sur l’étiquetage de l’origine en sortie des États Généraux de l’Alimentation. Cette information claire et loyale constitue pour les agriculteurs un moyen de faire reconnaître leurs efforts et engagements, de renforcer le lien de confiance avec les consommateurs et de valoriser la traçabilité qui existe déjà dans nos filières », ajoute la FNSEA. En Europe jusqu’à présent, seul l’étiquetage de l’origine des produits bruts est autorisé.