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Faut-il appliquer le principe de précaution à l’alimentation ?
Le principe de précaution peut s’énoncer comme le fait que « l’absence de certitudes, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment, ne doit pas retarder l’adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves et irréversibles à l’environnement, à un coût économiquement acceptable ». Ce principe, qui existait à différents degrés dans les chartes et les conventions internationales, comme dans certaines lois nationales, a été formulé, dans un sens autre que scientifique, pour la première fois en 1992 dans le Principe 15 de la Déclaration de Rio. Issu du droit de l’environnement et du droit de la santé, il a progressivement été étendu à d’autres domaines suite, notamment, aux « affaires » du sang contaminé ou de la « vache folle ». Rappelons également l’Organisation mondiale du commerce (OMC) autorise un État membre à prendre des mesures à titre de précaution s’il considère qu’il n’existe pas de preuves scientifiques suffisantes permettant de prendre une décision définitive au sujet de l’innocuité d’un produit ou de la sécurité d’un procédé. Faut-il étendre plus largement ce principe à l’alimentation ? Quelles en seraient les conséquences, tant positives que négatives ?
Pour en parler, Bernard CHEVASSUS. Il a été Directeur général de l’INRA puis Président de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments, avant de présider le Muséum national d’histoire naturelle de Paris et d’animer deux programmes de recherche sur les « Impacts des OGM » et « Agriculture et développement durable ». Fin 2012 la ministre de l’Écologie, lui a confié la préfiguration d’une « Agence de la biodiversité ».
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