Commençons par le commencement : le site de Frédéric Briois. C’est là que vous trouverez « histoire d’écailles », « histoire d’iode » ou « histoire de salage », des séries de photos pour une bonne partie en noir et blanc qui montrent d’abord que marin pêcheur n’est pas un métier tout à fait comme les autres.
Marine Stewardship Council (MSC), ça vous dit quelque chose? On va vous aider un peu. Regardez bien ce label, vous devriez déjà l’avoir repéré, si, à l’instar de Frédéric Briois, votre bonheur de consommer du poisson rejoint votre souci de ne pas décimer les mers et les océans.Parce que en chiffres, MSC affiche quand même 313 pêcheries certifiées dans 36 pays qui capturent près de 10 millions de tonnes de produ its de la mer, soit environ 12% des captures mondiales, excusez du peu. Et pour fêter leur première jeunesse, soit 20 ans à parcourir les mers, on vous propose tous les lundis pendant un mois, de découvrir un(e) militant(e) de la mer, de ceux qui pensent à leurs petits enfants.
Après le chef cuisinier Philippe Hardy et la windsurfeuse Marine Hunter, aujourd’hui épisode 3 : Frédéric Briois. Dans une interview à La voix du Nord à l’occasion de la sortie de son livre « Vagues à larmes » Frédéric Briois soulignait « C’est l’humain qui me passionne, l’idée de transmettre et faire découvrir des savoir-faire ». Et c’est vrai que ce qui transparait le mieux dans son travail, c’est bien cet amour des hommes qui sont sur le pont de jour comme de nuit pour nous fournir les meilleurs poissons.Sa base à lui, c’est Boulogne-sur-mer qui, avec ses 33 628 tonnes de poissons pêchés en 2016, reste le premier port de pêche français. Les enjeux en matière de pêche durable sont donc majeurs.
Et c’est bien ce que défend Frédéric Briois en insistant sur ce qu’il considère comme fondateur de sa position de photographe : le devoir de mémoire. Marin pêcheur ne peut être considéré comme un métier comme les autres. Certes, comme tous les métiers qui ont un lien avec la nature, mais la mer n’est vraiment pas tendre avec les hommes. Frédéric Briois, qui a dépassé la centaine de sorties en mer avec les pêcheurs, et parfois plus de dix jours, n’est pas un photographe qui cherche le tragique ou le sensationnel. Il montre la réalité, simplement, avec ses joies, mais aussi ses nombreuses séquences d’épuisements.
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